La photographe Ingrid Weyland a toujours été attirée par la solitude et le silence des grands espaces. Elle a voyagé du sud de l’Argentine au Groenland.

Partout, le même constat : Les espaces naturels qu’Ingrid Weyland considère comme des sanctuaires sont menacés.

Il est difficile d’illustrer cette dégradation. À la fois émotionnellement et graphiquement. Cette artiste le fait magnifiquement avec ses photos.

On dit qu’une feuille de papier, une fois froissée, ne recouvre jamais sa forme initiale. Il en demeurera toujours des traces. Il en est ainsi, selon elle, de la nature qui ne retournera jamais à son état originel après que l’humain y aura laissé sa marque.

Tout écosystème, pour survivre, a pour vocation de maintenir un équilibre dans ses échanges de matières et d’énergies. Maintenir cet équilibre est une affaire délicate. Elle exige la prise en compte simultanée de plusieurs signaux.

L’humain moderne, malheureusement, a souvent la fâcheuse tendance à se mettre les pieds dans les plats. Il n’est pas rare qu’il soit sourd et aveugle à ce qui l’entoure. Lorsqu’il agit, il le fait en ayant à l’esprit un souci d’efficacité qui tient compte souvent d’un seul objectif, un objectif de rentabilité et de performance, qui met à l’écart toutes les autres préoccupations.

Nous avons pourtant à notre disposition de formidables outils de captation et d’analyse qui nous permettraient d’agir avec plus de doigté pour aménager notre territoire.

Nous en sommes capables, il suffit de le vouloir. Que pourriez-vous créer inspiré par ce thème ?

Références :

Weyland, Ingrid. Topographies of Fragility. Lensclture.com, 2022.

Références

Card, Nell. Me and my ‘she shed’: women on the joys of their garden retreats. The Observer. 11 Apr 2021.
Bivouac Under Grintovec Shelter / Miha Kajzelj architect