🟡 Créer le buzz avec l’idée d’un jardin
L’art d’attirer l’attention et de sauver la planète
Les abeilles sont en danger, et avec elles, l’ensemble du dispositif naturel de pollinisation à l’œuvre sur notre planète depuis des millénaires.
Que devons-nous faire ?
Les abeilles sont en danger, et avec elles, l’ensemble du dispositif naturel de pollinisation à l’œuvre sur notre planète depuis des millénaires.
Que devons-nous faire ? Ou plus spécifiquement, qu’est-ce qu’un artiste peut faire pour tenter de remédier à la situation ?
L’artiste Alexandra Daisy Ginsberg analyse les relations de l’homme avec la nature et la technologie. Dans ses Ĺ“uvres elle explore de multiples domaines : intelligence artificielle, exobiologie, biologie synthétique, conservation de la nature, biodiversité et évolution.
Mais, elle cherche aussi à améliorer concrètement le monde dans lequel elle vit.
Récemment, elle a été commissionnée par le projet Eden pour créer une installation permanente.
Le projet Eden est une organisation à but non lucratif britannique. À Cornwall en Grande-Bretagne, elle abrite une forêt tropicale nichée dans de vastes biomes.
Le projet s’inscrit dans une série qu’elle a intitulée Back to Earth (Retour à la Terre). Le projet (un projet sans-titre pour l’instant), d’abord conçu « pour » les pollinisateurs, explore leur rôle crucial dans la reproduction des plantes et l’urgence des mesures de conservation pour éviter leur disparition.
Il s’agit d’une Ĺ“uvre vivante, un jardin optimisé pour les pollinisateurs, conçu à l’aide d’algorithmes, et constitué d’une sélection de plantes spécialement choisies à cet effet.
L’artiste a travaillé en étroite collaboration avec un groupe d’experts en horticulture, des scientifiques et des consultants. Elle s’est inspirée des recherches récentes dans le domaine de la pollinisation (paramètres à l’origine du déclin marqué du nombre de pollinisateurs partout sur la planète) et de la biodiversité (chute marquée du nombre d’espèces de plantes et d’insectes).
Surtout, elle s’est penchée sur des solutions possibles pour remédier à cette situation.
Le projet de Daisy Ginsberg ne se limite pas au jardin comme tel. Il prévoit aussi une plateforme sur laquelle les internautes auraient la possibilité d’utiliser des algorithmes pour concevoir leurs propres jardins en fonction des plantes et des insectes disponibles dans leur région. Les plantes seraient sélectionnées en fonction de leur potentiel pour les pollinisateurs.
Le participant est invité ainsi à créer son propre jardin. Ou, s’il n’a pas le pouce vert, il pourra néanmoins s’interroger sur la nature même d’un jardin, et le rôle que peut avoir un jardin dans la régénérescence d’espèces menacées.
Envie de tenter l’expérience ?
Découvrez l’exercice No. 168
Jardiner !
Référence
Cherry, Kendra. Color Psychology: Does It Affect How You Feel? verywellmind.com